L’UAE Participe à la COP30 au Brésil

La ville amazonienne du Brésil, Belém, a connu du 10 au 21 novembre 2025 l’organisation de la COP30 avec comme principale thématique de placer l’Amazonie et l’Océan au cœur de l’action climatique et la mise en œuvre par le passage du discours à l’action par l’application des recommandations du sommet de Nice (UNOC-3) en juin 2025.

Le Pr. Bouchta El Moumni, Président de l’Université Abdelmalek Essaâdi, océanographe et expert dans ce domaine a été invité pour participer à cette manifestation onusienne visant le relancement de l’agenda climatique, la bioéconomie, l’économe circulaire, la préservation et la sauvegarde de l’Océan en tant que principal régulateur du climat.

Avec d’éminents chercheurs et décideurs venant d’autres pays comme le Brésil, la France, le Costa Rica et le Panama, une expédition, première de son genre, a eu lieu sur un bateau pendant 4 jours de navigation sur le fleuve Amazone. A bord du bateau des réunions, des séminaires et des discussions ont eu lieu pour la formulation d’un projet impliquant les participants et leurs pays pour l’élaboration d’un projet visant la préservation et la sauvegarde du plus grand fleuve du monde et de l’océan mondial.

A noter que ce fleuve avec 6400 km de long, une largeur de 4 à 5 km en périodes de sècheresse pouvant atteindre jusqu’à 40 km de largeur en périodes de pluies et d’inondations, un débit moyen estimé à l’estuaire à 209 000 m3/s, une flore et une faune riches et diversifiées, une couverture végétale dense et variée sur les deux bordures, ce fleuve se classe sans concurrent premier à l’échelle mondiale et contribue avec la forêt voisine à la régulation du climat global à l’ère du réchauffement climatique.

Cette expédition financée par le Brésil (pays d’accueil), la France (l’Ambassade de France au Brésil, l’IRD) et d’autres partenaires locaux est une première de son genre. Les discussions ont abouti à des projets qui seront soumis aux parties concernées pour renforcer la coopération multidimensionnelle : Afrique (Maroc), France, Brésil, le Costa-Rica et d’autres pays de l’Afrique et de l’Amérique latine. Les axes de recherches à développer porteront sur les changements climatiques (sujet de la COP30), la biodiversité marine, la pêche et l’aquaculture assurant ainsi la sécurité alimentaire, la transition vers l’énergie propre, l’économie bleue avec tous ses axes, la biotechnologie marine, la santé, etc. Plusieurs conventions de coopération seront signées courant 2026 définissant le cadre de coopération et les axes à développer selon les priorités nationales.

Pour le Royaume du Maroc, ce partenariat cadre parfaitement avec les Orientations Royales lors du Discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, à l’occasion de la 48ème commémoration de la marche verte avec l’initiative Atlantique visant la structuration de la façade atlantique du Sahara marocain et la création d’un pôle de développement et d’intégration à l’échelle africaine avec l’ouverture sur l’Amérique Latine et l’Amérique du Nord. Cette vision éclairée de Sa Majesté va se développer, désormais, à grande vitesse après et l’appui et la reconnaissance onusienne le 31 octobre 2025 du plan d’autonomie marocain, sous souveraineté du Royaume du Maroc, comme seule solution crédible et réalisable.

Cette initiative est fortement appuyée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation pour la mise en place d’un Institut Africain en Sciences de la Mer et l’Economie Bleue impliquant les universités, Instituts et centres de recherches à l’échelle nationale œuvrant sur ce domaine et visant le développement de la formation et la recherche appliquée en relation avec l’Economie bleue.

Source : UAE