Pendant le festival de Venise, des critiques cinéma ont déploré, dans une lettre ouverte, l’impossibilité de réaliser des entretiens avec les stars.
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La Mostra de Venise vient à peine de s’achever, samedi 7 septembre, qu’un autre grand festival a pris le relais : celui de Toronto (jusqu’au 15 septembre). Au Canada, le « TIFF » reprend quelques longs-métrages de la manifestation vénitienne qui visent les Oscars (de même que certains films de Cannes) : le Lion d’or La Chambre d’à côté, de Pedro Almodovar, avec Julianne Moore et Tilda Swinton, Queer, de Luca Guadagnino, avec Daniel Craig, Babygirl, de Halina Reijn, avec Nicole Kidman et Antonio Banderas, etc.
Autant de stars que les journalistes, présents à Venise, n’ont pu approcher pour une interview, à quelques rares exceptions près. Ainsi l’envoyée spéciale de France Inter a-t-elle décroché héroïquement un entretien avec Lady Gaga, qui joue dans Joker : folie à deux, de Todd Phillips, avec Joaquin Phoenix (en salle le 2 octobre).
Pour le reste, acteurs, actrices et cinéastes ont défilé sur le tapis rouge, lâché quelques mots en conférence de presse, puis se sont envolés. Comme si la Mostra était devenue un lieu de passage, voire un hub d’aéroport assurant le transit des œuvres et des talents, sans passer par la case médias. Seules sont accessibles les équipes de films des sections parallèles qui révèlent souvent des pépites. Encore faut-il pouvoir se rendre aux projections, la compétition étant déjà très chronophage.